Conseil municipal 7/8 février 2023
10 février 2023
Intronisation de municipaux suppléants
Lors de la séance des 7 et 8 février 2023, suite à l’entrée en vigueur du nouveau règlement du Conseil municipal permettant aux groupes qui le composent de nommer des conseillers municipaux sup-pléants, Oana Cotoi et Aurélien Borgeaud ont eu l’honneur de prêter serment en cette qualité pour le groupe du Centre.
Le groupe municipal les a félicités et s’est réjoui par avance de l’apport de leurs compétences et du soutien bienvenu qu’ils apporteraient au groupe.
Le Centre soutient nos aînés
Alain de Kalbermatten, conseiller municipal, a présenté pour Le Centre la motion M-1754 intitulée « Autonomie de nos aînés, notre responsabilité ».
Dans la mesure où le vieillissement de la population est un enjeu majeur pour notre société et qu’avec l’âge, la capacité à se mouvoir et à se déplacer dans son environnement tend à diminuer, la motion avait pour but de demander au Conseil administratif d’agir en ce sens, à savoir À développer un programme afin de prévenir les chutes des personnes âgées dans les lieux de vie, à étudier dans ce cadre le partenariat entre les propriétaires, les régies, les usagers, l’Etat, les services médicaux et les assureurs privés afin de faciliter ces aménagements et, enfin, à faire en sorte que la Gérance immobilière municipale et la Fondation de la Ville de Genève pour le logement social favorisent ces transforma-tions dans un but d’exemplarité avec les acteurs précités.
Au vote, la motion a été acceptée et renvoyée la commission sociale, à l’unanimité.
Révision du règlement sur les installations sportives
Lors de la dernière séance du Conseil municipal, il a été question de la révision du règlement sur les installations sportives de la Ville de Genève et, plus précisément, sur la question du vêtement de bain. Le parti socialiste, par le biais de son projet de délibération 277 (PRD-277), désirait assouplir la réglementation en la matière, avec pour incidence la possibilité de permettre le port d’une combinaison couvrante dans les piscines publiques de la Ville de Genève.
Alia Chaker Mangeat, conseillère municipale, a rappelé qu’il n’y avait absolument aucune revendication de la communauté musulmane genevoise et que le règlement municipal actuel ne causait absolument aucun problème d’application. S’agissant des piscines publiques, les règles fixées en matière de tenue vestimentaire sont justifiées. Elles reposent aussi sur un socle commun de valeurs et de principes pour le vivre ensemble auquel il ne faut pas déroger
En deuxième lieu, Luc Zimmermann, conseiller municipal, de son côté, a insisté sur le volet de la sécurité : en effet, en cas de noyade, les directives de la Société suisse de sauvetage indiquent que les trois premières minutes sont déterminantes pour la survie et, comme l’accès à la peau pour la pose d’un défibrillateur est nécessaire, une combinaison couvrante intégrale, qu’il s’agirait de découper car collant à la peau, ralentirait le processus de sauvetage de façon drastique et, conséquemment, réduirait d’autant les chances de survie.
Marie Barbey-Chappuis, maire de Genève, et opposée à la modification du Règlement souhaitée par la gauche, a mis en évidence le fait qu’il n’était pas pertinent de comparer les piscines – qui sont surveillées et dans lesquelles l’eau doit être potable selon les règlements en vigueur – et les plages. Actuellement le règlement sur les installations sportives fonctionne. Elle a rappelé que l’on ne prévoit pas des règlements pour couvrir des exceptions, mais plutôt pour répondre à la majorité des cas. Et en ce sens, le Règlement actuel couvre 99% des situations et est simple à appliquer par le personnel. A cet égard, la Maire a rappelé que l’une de ses préoccupations était celle de l’employeur qui doit s’assurer que les gardien-ne-s de bain n’aient pas à interpréter les dispositions d’un Règlement qui serait peu clair. L’important est de respecter les normes d’hygiène et de sécurité avant tout. Et que globalement les usagers soient satisfaits. Le service concerné n’a reçu aucunes doléances à ce jour concernant de potentielles discriminations sur la tenue des maillots de bain. Cette PRD-227 A « Des plages aux pisci-nes » ne fera que créer un problème et des polémiques là où il n’y en a pas. Un troisième débat aura lieu lundi 13 février prochain.